Sous l’initiative de Kam’Art, entreprise photographique et audiovisuelle dont l’objectif est la transmission et la valorisation des patrimoines matériels et immatériels de l’Afrique, Max Mbakop le promoteur associé à l’IFC a emmené une cohorte d’amateurs et photographes vers de nouvelles auspices, à savoir celles du professionnalisme.

En effet, entre octobre 2018 et janvier 2019 s’est déroulé à l’institut français du Cameroun antenne de Douala une session de formation sur la photographie dont l’aboutissement a donné lieu à une exposition d’un mois. Le vernissage de cette exposition baptisée “parle-moi de ton qwat” s’est tenu le 12 février dernier toujours dans les locaux de l’Institut Français de Douala.
Prenant la parole, Max Mbapkop a indiqué que ce projet a été constitué dans le but de promouvoir et de vulgariser la photographie. Pour se faire, des figures importantes qui entourent le métier de la photographie au Cameroun n’ont pas hésité à s’associer à l’initiative pour transmettre leur savoir à cette cuvée de 16 apprenants venus des quatre coins de la capitale économique. Il s’agit d’alain Ngann, Francis Taka, Xavier Messina, Henri Lotin, Lionel Manga, Frank William Mbatchou, Doris Tchatchoua et Edith Mbella, la commissaire de cette exposition, par ailleurs promotrice de l’espace Bolo Art. « Nous sommes partis de comment appuyer un appareil photo jusqu’à l’accrochage, ce sont ces apprenants qui ont poncé les planches ».

À l’issue de session d’apprentissage, il était question d’appliquer les techniques et de matérialiser ses idées dans la restitution des travaux avec pour thème « parle-moi de ton qwat », le but étant de faire connaitre les quartiers de la ville de Douala. Pendant cet exercice, les nouveaux photographes ont pu transposer en un clic le regard qu’ils portent chacun à leurs quartiers. Cette exposition révèle les attitudes, les réalités, les visages de la cité économique camerounaise.

Coup d’œil sur quelques œuvres de l’exposition “Fabriquer les regards”
Sur les différentes photographies accrochées dans le hall de l’IFC, l’on pouvait apercevoir plusieurs pans développés entre autres l’écosystème, les enfants, les rues, l’école, les murs, l’architecture tous dans des textures et dimensions plurielles et distinctes. Le public pourra profiter de cette mosaïque parsemée sur les murs de l’IFC jusqu’au 12 mars 2019.
Compte rendu rédigé par notre contributrice Pascale Anaba (Douala)